vendredi 9 février 2018

Roland D'ALESSIO




d’ALESSIO ROLAND

Date de naissance/ 14-12-24…à BÔNE (Algérie)……

Brevet Avion N°640 de la ROYAL AIR FORCE Obtenu le 21-01-1943 en ANGLETERRE
Nombre d’heures env 20.100 h

Conversion armée de l’air 32997 du 5 novembre 1946

Brevet U.L.M N° 02 05 000 56 99 Date d’obtention :19 mai 1999




DISCOURS DE ROGER VALAIS AU SUJET DE ROLAND LE 25 JUIN 2005 LORSQUE NOUS AVONS HONORE NOS VIEILLES TIGES, Messieurs COUDERC, COSTILLE et d'ALESSIO.

Bien que n’étant sans doute pas le plus qualifié pour parler de Roland d’Alessio, j’ai été très fier et très honoré de l’entendre répondre ,il y a quelques jours, à quelqu’un qui paraissait surpris que nous nous embrassions. « Roger c’est un peu comme un fils ». Il est vrai que , je ne saurais dire,à quoi se rattache cet honneur mais de toutes façons personne ne devrait s’en offusquer car Roland a un Cœur « tellement gros comme ça » que pour ne pas être son ami il doit falloir être sacrément tordu.
Bien qu’il fût mon premier instructeur à l’Aéro-club du Var sur le Rallye MS 880 B FBXTI le 11 décembre 1977, je ne savais pas à l’époque qui était ROLAND. Nous étions donc « fort dépourvus ne sachant trop à quel saint nous vouer,ni à quelle porte frapper » lorsque nous avons décidé au Bureau de l’A.A.P de rendre un hommage à nos vieilles tiges. Ceci est également vrai pour nos amis Monsieur COUDERC et Monsieur COSTILLE . Ces hommes là sont d’une telle discrétion qu’il est difficile de raconter un peu de leur vie. .A vrai dire donc je n’en sais un peu plus sur Roland que depuis quelques jours, ayant joué un peu « de notre relation particulière » pour lui demander d’accepter de nous apporter la photocopie d’ une interview faite par un journaliste de « DIAGONAL » en 2004 et pour lui faire remplir par la même occasion notre petite fiche d’inscription de l’A.A.P. Richard CRAS nous avait donné aussi des éléments précieux, merci à lui. Roland est né en décembre 1924 ,à BÖNE en Algérie (81 ans bientôt et toujours prêt à monter dans une machine volante) je compte bien d’ailleurs avoir le plaisir et la fierté de le briffer « pauvre de moi » sur le skyranger de la section Handyflying de l’Aéroclub du Var .
Sa vocation , il l’aurait acquise à 16 ans lorsque son père,ébéniste, l’a emmené pour la première fois sur un terrain d’aviation. Je relève ses propres paroles « il y avait là un DEWOITINE 520, j’ai vu cet avion et je me suis dit :je serai pilote » et …… PILOTE il est devenu.
A 17 ans il est parti pour l’Angleterre , a suivi une formation dans la R.AF,(il est titulaire du brevet R.A.F.N° 640 GB du 21 janvier 1943,il venait d’avoir 18 ans)















Il est alors devenu pilote sur le formidable SPITFIRE a combattu contre les Messerchmitt 109 et autres avions allemands ;Il a deux victoires homologuées à son actif et sans doute deux autres, mais la guerre n’est pas son meilleur souvenir .




bien qu’il soit parti ensuite de 50 à 52 en Indochine puis de 60 à 62 en Algérie. Il dit lui-même (d’après l’article cité) « Descendre en rase- mottes, pour mitrailler une colonne ,ce n’est pas un exploit, çà…… » Par contre on retrouve le ROLAND avec le cœur gros comme ça, jouisseur du bonheur qu’il peut apporter aux autres.

















Ce fut le cas lors d’une mission de récupération d’un pilote crashé dans une rizière d’indochine puisque , dans l’article cité il dit « On a atterri en catastrophe,récupéré le pilote blessé,cassé un mur en redécollant et ramené le type à l’hôpital. Cà,ça fait plaisir !Là on a vraiment les tripes nouées ! »
Ces actions et beaucoup d’autres sans doute ,ignorées de nous pour la plupart, font que Roland serait bardé de médailles et de citations qu’on ne verra jamais , pas plus que sa Légion d’Honneur car Roland n’est pas homme à parader ni à se glorifier.
Il a fini sa carrière militaire en tant qu’instructeur sur Fouga en 1965 .Il paraît qu’il est parti se balader dans divers pays étrangers dont la Canada . Ensuite nous retrouvons le Grand Monsieur à notre service,
dispensant son savoir et ses conseils en tant qu’ instructeur sur les terrains d’Aéroclubs comme ceux de Limoges, de Cuers ,du Castellet ou il évolue dans toutes les positions au sein de l’aérobatic avec son compère Bertrand ARNOULD. Et puis, le revoilà ,de nouveau ,au milieu de nous évoluant avec son équipe de copains sur un légendaire T6 de sa jeunesse.Merci à toi ROLAND pour ton amitié, pour ta gentillesse pour les conseils que tu nous dispenses encore, si on a la modestie de te les demander , car comme les Grands Hommes de l’Histoire tu ne t’imposes jamais.

Roger Vallais
















Var: deux morts dans le crash d'un avion de collectionAP 06.12.2007 18:36
Luc Ristor, pilote de 44 ans, et son passager, Roland d'Alessio, ancien pilote de chasse de la Seconde guerre, âgé de 83 ans, sont morts jeudi midi dans le crash d'un avion de collection, un North American T-6, sur le plateau de Signes (Var), alors qu'ils étaient partis faire de la voltige, a-t-on appris de sources concordantes.
Les deux hommes volaient ensemble par passion et faisaient partie de l'association "Les ailes de l'aéro", basée sur l'aérodrome de Cuers, d'où l'avion avait décollé vers 11h30. Le T-6 est un avion mythique, datant de la Seconde guerre mondiale qui servait à l'entraînement des pilotes de chasse.
Le pilote "était aguerri. On ne comprend pas ce qui a pu se passer", a confié Alexis Giordana, président de l'association qui gère une partie de l'aérodrome de Cuers, à l'Associated Press.
Une habitante du plateau de Signes, témoin de l'accident, décrit "un avion qui volait en rase-mottes puis qui est parti en vrille, avant de piquer vers la forêt."
Selon les gendarmes du Var, un plan de vol avait été déposé régulièrement et les deux hommes étaient partis pour faire de la voltige. Une enquête technique a été confiée à la brigade de gendarmerie des transports aériens à Nice. AP